De nombreux textes anciens décrivent que le diable a un très grand pénis associé à des agissements sexuels pervers. D’ailleurs, les sorcières qui font l’amour avec lui sont forcément au courant : le diable possède un sexe puissant et effrayant, pouvant offrir des plaisirs extrêmes et violents. Les textes mettent notamment en avant ses mensurations hors-norme et sa forme bizarroïde.
Un pénis de 1m80
À l’époque de la chasse aux sorcières, des centaines de milliers de femmes sont envoyées à la mort, d’après plusieurs historiens. Pierre de Lancre publie en 1610 « Tableau de l’inconstance des mauvais anges et démons » et évoque les confidences sexuelles de sorcières et sorciers vivant en France. Les femmes sont bien plus nombreuses que les mâles. Toutes torturées, elles mettent en avant l’importance de ce sexe monstrueux. Jeannette d’Abadie, qui a alors 16 ans, dit qu’il mesure 1m80 et serait entortillé comme un serpent.
D’autres jeunes filles témoignent qu’il serait effectivement imposant, mais pas aussi grand. Il avoisinerait les 90 centimètres. Enfin, certaines estiment qu’il fait la taille d’un bras. Toutefois, ces mensurations seraient associées aux fantasmes de l’homme à l’origine des publications. Un autre démonologie publie en 1603 « Discours exécrable des Sorciers » dans lequel il affirme que le sexe du diable est aussi grand qu’un doigt et qu’il peut copuler en prenant une apparence animale.
Une érection permanente
Et même si les avis divergent à propos de la taille du sexe du diable, toutes les femmes sont d’accord pour dire qu’il est vigoureux, dur et endurant. En érection permanente, le diable peut faire l’amour durant des heures. Pendant la période du sabbat, il peut avoir de nombreux coïts et orgasmes avec une unique sorcière avant de faire la même chose avec d’autres femmes.
Toutes sont dévouées à la faim sexuelle insatiable de Satan tandis qu’elles sont en souffrance. D’une part, c’est parce que la verge démoniaque est immense pour la majorité de ces dames, mais aussi parce qu’elle est couverte par des écailles, resserrées durant la pénétration et qui sont de sortie quand le sexe ressort. C’est l’explication qu’a donné Jeannette d’Abadie. Quant à Marie d’Aspilcuette, elle affirme qu’il pique mais ne parle absolument pas d’écailles. Son apparence serait rouge et tordu. D’autres femmes affirment qu’il est composé de fer et qu’il est en forme de corne de bouc, ce qui expliquerait tant de souffrance.
Le sperme du diable serait glacé !
Même si le diable est, semble-t-il, tout puissant, il demeure infertile, car son sperme est froid et ne peut transmettre la vie. Ainsi, les sorcières ne sont jamais enceintes quand elles reviennent d’une période de sabbat, mais restent soumises et liées au diable à cause des accouplements, au même titre qu’une épouse à cette époque serait fidèle à son mari.
Le diable baise pour soumettre et asservir, de manière brutale et froide, en utilisant tous les orifices. Il a donc recours à la sodomie. Ses comportements sexuels seraient contraires à la norme. Le diable copule, par exemple, avec des enfants et incite les sorciers et sorcières à faire l’amour, au sein d’une même famille, quelle que soit leur position ( père, mère, frère…). L’inceste est donc permis lors des sabbats. Tout est permis !